Bovins de boucherie Vers une stabilisation des prix des laitières
Les sorties de fin de campagne laitière permettent une meilleure couverture de la demande, sur un marché qui reste globalement déficitaire. Les industriels chargent les unités de transformation pour prendre un peu d’avance sur la période de soudure avec le début d’une nouvelle campagne et les premières sorties d’animaux à l’herbe. Car face aux contraintes budgétaires, de plus en plus de ménages se tournent vers le haché, ce qui accentue la demande en minerai.
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En allaitant, la tendance est plus fluide dans l’ensemble des charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine de qualité bouchère, face à une offre en repli. Les prix restent bien orientés sur les marchés. Les vaches charolaises R= convenables se valorisent entre 4,70 €, à Cholet, et 4,85 €, à Saint-Christophe-en-Brionnais.
En réformes laitières, la tendance reste haussière, même si elle est moins prononcée. La gamme tarifaire dans les bonnes vaches prim’Holstein P+/O– lourdes oscille entre 4,15 et 4,25 €. Les réformes P=3 de poids convenables se vendent entre 4,00 et 4,10 € en fonction des abattoirs. Les bonnes normandes ou montbéliardes affichent des tarifs compris entre 4,30 et 4,35 €, tandis que celles de conformation O= se vendent de 4,05 à 4,25 € en fonction du poids.
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